Bruno Procopio, direction artistique
Bruno Procopio a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris dans les classes de Christophe Rousset et Pierre Hantaï, après ses études il développe une solide carrière internationale en tant que chef d’orchestre et claveciniste.
En tant que chef au clavecin il a dirigé des concerts au sein de grands festivals tels l’Edinburgh Internacional Festival, Cheltenham Festival (UK), Semana de Música Religiosa de Cuenca (Espagne), Bozar (Bruxelles), Les Folles Journées (Nantes), La Chaise-Dieu (France), Salle Simón Bolívar (Caracas, Mexico), saison du Théâtres des Champs-Élysées, saison de la Cathédrale des Invalides (Paris), Grande Auditório da Fundação Gulbenkian (Lisbonne), Grande Auditório do Centro Cultural de Belém (Lisbonne), Bruno Procopio a réalisé des tournées en Chine, Inde, Iran, Indonésie, etc.
De prestigieux orchestres comme le Brazilian Symphony Orchestra (OSB), Simón Bolivar Symphony Orchestra of Venezuela, l’Orchestre de l’Opéra de Manaus (Brésil), l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (Belgique), Chœur et Orchestre Les Siècles, Orchestre National des Pays de la Loire, Orchestre National d’Auvergne, Orchestre de l’État de São Paulo (OSESP), Orchestre Philharmonique du Minas Gerais (Brésil), Orquesta Sinfónica Nacional de Costa Rica, Orchestre Lamoureux (Paris), Orchestre Baroque de Tenerife (Espagne), Orchestre et Chœur de la AMA-UNAM (Mexique) et autres formations orchestrales et vocales ont évolué sous sa direction ainsi que le Simón Bolivar Baroque Orchestra of Venezuela qu’il a crée au sein du Sistema en 2013.
Bruno Procopio est invité régulièrement à diriger des productions d’opéras avec le Brazilian Symphony Orchestra (OSB). Deux productions ont été vivement saluées par la critique, la création moderne au Théâtro Municipal do Rio de Janeiro de l’emblématique Oro non compra amore (Lisbonne, 1804) du luso brésilien Marcos Portugal, un des opéras les plus exécutés au nouveau monde à la première moitié du 19ème siècle ainsi que Renaud (1783) d’Antonio Sacchini, mise en scène par André Heller, metteur en scène associé au Royal Opera House Covent Garden à Londres. Cette production a été réalisée en coproduction avec la Fondation Bru Zane (Centre de Musique Romantique Française, Venise).
Bruno Procopio a travaillé en étroite collaboration avec le Centre de Musique Baroque de Versailles (CMBV) auprès de grandes institutions et orchestres en Amérique du Sud qui lui ont accordé une relation privilégiée. Grâce à son initiative un festival a vu le jour en 2014 au sein de la Sala Cecília Meireles, la plus importante salle de concert de Rio de Janeiro.
Bruno Procopio a enregistré l’Intégrale des Partitas de J.S.Bach, l’Intégrale des Sonates Württemberg de C.P.E. Bach, l’Intégrale des Sonates pour viole de gambe et clavecin de J.S.Bach, l’Intégrale des Pièces de clavecin en Concerts de Rameau, l’album Portrait d’Iris dédiées à François Couperin. Bruno Procopio a enregistré la Missa Grande (Lisbonne, 1785) et les Matinas do Natal (Rio de Janiero, 1811) deux grandes œuvres sacrées du luso brésilien Marcos Portugal, le compositeur le plus important de la période Coloniale et Impériale brésilienne.
Fréquemment invité à diriger le Simón Bolivar Symphony Orchestra of Venezuela, Bruno Procopio a enregistré avec lui le disque ‘Rameau in Caracas’, qui a obtenu entre autres récompenses, le CHOC de Classica, 5 Diapasons et a été choisi comme meilleur disque de la semaine par le journal Le Figaro (France) et par la Radio Classic FM à Londres.
Bruno Procopio possède une solide expérience en tant que pédagogue auprès de jeunes musiciens. Il collabore avec les programmes Jeune Public du Brazilian Symphony Orchestra (OSB) ainsi que les orchestres du Sistema (Simón Bolivar Symphony Orchestra of Venezuela). Il dirige régulièrement l’AMA (Chœur et Orchestre de l’Académie de Musique Ancienne de l’Université National du Mexique).
Attaché à transmettre ses connaissances, il enseigne dans de nombreuses universités d’Amérique latine : Unirio à Rio de Janeiro, Universidad Simón Bolivar à Caracas, Universidad Católica au Chili. Il a également été invité au Conservatoire Central de Pékin et enseigne le clavecin à l’Accademia Villa Bossi en Italie.
En parallèle à ses activités musicales il crée le label discographique Paraty distribué mondialement par PIAS-Harmonia Mundi. Paraty a été récemment salué par le journal Le Monde pour son modèle économique. En 2010, Paraty a reçu la Victoire de la Musique Classique en France pour le meilleur disque de l’année.